
FILLIÈRES & TRAFICS
Bordeaux Port, une porte d’entrée stratégique
Porte d’entrée vers la métropole et le territoire néo aquitain, Bordeaux Port offre également un accès au monde entier pour les ressources et la production du Grand Sud-Ouest (filières du territoire).
Au service de sa région, Bordeaux port :
→ participe activement à la construction d’un avenir décarboné au travers d’investissements qui permettent d’accompagner la transition énergétique de son territoire.
→ fédère les différents acteurs industriels et les collectivités pour attirer et structurer de nouvelles filières (filières d’avenir) en lien avec les énergies renouvelables et un nouveau modèle écologique.
Les filières du port se répartissent en 3 catégories :
Ces filières concentrent diverses familles de produits qui transitent chaque année sur les installations portuaires : exportation de céréales, bois, papier, vins, produits énergétiques, produits du recyclage, import de matières premières pour la chimie et l’énergie…
Pour traiter efficacement ses trafics, traditionnels et nouveaux, le port de bordeaux dispose de 7 terminaux spécialisés :
・Le Verdon,
・Pauillac,
・Blaye,
・Ambès,
・Parempuyre,
・Bassens
・et Bordeaux.
Le Port de Bordeaux investit chaque année aux côtés des entreprises privées présentes sur ses terminaux pour améliorer sa compétitivité tout en préservant son environnement.
Des moyens modernes pour la manutention :
Les activités de manutention verticale au port de Bordeaux sont assurées par sa filiale B.O.P, Bordeaux Opérations Portuaires grâce à :
→ un large parc de grues, disponibles au terminal de Bassens, dont la Mantsinen 300, dernière génération de grue hydraulique et électrique.
Filières socles
Les filières socles correspondent aux filières historiques du port, principaux produits importés et exportés depuis le port, représentant les fondamentaux de son activité depuis plusieurs décennies et près de 80% de son trafic annuel.
On regroupe au sein de la filière vracs énergétiques carbonés tous les trafics ayant une relation avec les produits pétroliers.
Le port de Bordeaux voit transiter chaque année entre 4,2 et 4,7 millions de tonnes d’hydrocarbures répartis à 90 % à l’import et 10 % à l’export. Cette filière représente plus de 50% du trafic général du port de Bordeaux.
Les produits importés sont multiples (essences, gas-oils, carburéacteurs, fuels domestiques, fuels-oils, GPL, bitumes, biocarburants ou pétroles bruts) et les capacités de déchargement sont présentes notamment sur Pauillac, Blaye ou Ambès.
Le Port de Bordeaux constitue le pôle hydrocarbures le plus important du Grand Sud-Ouest.
Les produits chimiques sont quant à eux essentiellement centralisés sur la presqu’île d’Ambès et de Bassens et constituent l’un des deux pôles majeurs de la région Nouvelle-Aquitaine.
Avec en moyenne 100 000 tonnes de marchandises importées chaque année (hors ammoniac), les produits réceptionnés sont divers et multiples (méthanol, butadiène, tall oil, autres produits chimiques de base).

Charbon, coke de pétrole et tourbe… ces produits composent la filière minérale combustible du Port de Bordeaux pour l’essentiel constituée du charbon et du coke de pétrole.
Le charbon, matière organique végétale est utilisé dans le domaine de l’industrie. Le coke de pétrole est un coproduit des raffineries de pétrole.
Les contraintes associées aux énergies concurrentes (hausse du prix du pétrole, du gaz naturel) et l’abondance des réserves de charbon dans le monde en font une filière qui reste concurrentielle et qui doit relever d’importants défis environnementaux.
Bordeaux Port entend consolider cette filière en proposant une alternative à la route et en accompagnant les industriels dans leur transition énergétique.
La filière engrais et matières premières constitue l’un des trafics majeurs de Bordeaux Port avec environ 600.000 tonnes par an soit 7 % du tonnage global.
L’importance de la filière est directement liée au caractère très agricole de la région Aquitaine. Bordeaux Port possède une importante diversité d’engrais manutentionnés, nécessitant un certain niveau de savoir-faire au niveau du déchargement des navires et du stockage.
Avec environ 300 kt d’engrais manufacturés importés par an, la place portuaire s’est spécialisée dans la réception d’engrais secs type urée, potasse et autres engrais liquides tel que la solution azotée.
L’ammoniaque est aujourd’hui importée exclusivement par voie maritime pour y être transformée en engrais. Un développement important des imports est attendu pour les prochaines années, avec des rejets de GES exemplaires au niveau européen.
On regroupe au sein de la filière céréales les trafics comme le maïs et le sorgho mais aussi des céréales à paille telles que le blé et l’orge. Le maïs reste de loin la céréale la plus cultivée dans le Sud-Ouest avec un volume exporté variant selon les campagnes entre 300 000 tonnes et 500 000 tonnes exportées depuis Bordeaux.
Au cœur de la Nouvelle-Aquitaine, grande région céréalière, le Port de Bordeaux est le partenaire privilégié de la filière céréales et oléo protéagineux, qui représente environ 15 % de son trafic annuel.
Bordeaux Port concentre principalement ses importateurs habituels en zone frontalière situés en Europe et au Royaume-Uni. Ces nouveaux marchés, alliés à la qualité des céréales produites sont la garantie, pour les opérateurs multi-céréaliers, de développer des échanges et des trafics stratégiques pour l’avenir.
Les opportunités amènent les opérateurs du port de Bordeaux à recevoir, pour l’importation de graines, des navires de 20 000 à 35 000 tonnes. Référence dans l’industrie oléagineuse, le site de Bassens se distingue notamment par une logistique multimodale.
Les graines, qui arrivent par navire, par camion ou par train, sont déchargées puis triturées à Bassens. Une partie des huiles produites est ensuite utilisée dans la fabrication de biocarburant, à son tour exporté par voie maritime.
Ciment, clinkers, laitiers, terres réfractaires, pneus broyés, vracs liquides, solides ou secs… autant de trafics industriels qui trouvent leur place au Port de Bordeaux.
Le Port de Bordeaux développe également les trafics de produits valorisables, dits de « seconde vie » : pneus broyés, verre pilé, ferrailles, dont une partie est issue de la déconstruction de navires.
Ces nouvelles activités répondent aux objectifs environnementaux de Bordeaux Port. En effet, le développement des filières de valorisation des déchets s’appuie sur des modes de transport propres et massifiés.
La Garonne et le port retrouvent peu à peu leur place dans les réflexions sur la structuration de ces filières. Bordeaux Port s’est ainsi engagé dans une démarche de soutien au développement d’activités portuaires fluviales ou maritimes propres.
Son site de Bassens est par ailleurs l’un des 18 sites de démantèlement au monde agréés par l’Union Européenne (site ICPE Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) et le plus important en France.
Cette distinction reconnaît l’excellence des réalisations, des compétences, des procédures et des équipements du pôle de recyclage de Bordeaux Port.

Filières du territoire
Les filières du territoire expriment les spécificités du territoire et la manière dont il utilise les infrastructures portuaires.
Les granulats-fluviaux et maritimes représentent une part importante du trafic du port de Bordeaux, qui entend renforcer la compétitivité de cette filière.
L’attractivité de la métropole Bordelaise génère des besoins accrus en logement et infrastructures.
La Gironde consomme plus de granulats qu’elle n’en produit et doit ainsi trouver des sources d’approvisionnement éloignées.
Ces déficits sont à l’origine d’un important trafic routier de granulat qui représente près de 25% du transport de marchandise sur les routes de l’Aquitaine.
Aussi les importations maritimes viennent-elles compléter l’offre des carrières terrestres ou alluvionnaires.
L’approvisionnement maritime est le moins polluant à la tonne transportée et la réflexion menée par le port de Bordeaux sur les produits alternatifs constitue une réponse à la réduction des Gaz à effet de serre pour l’agglomération Bordelaise, le Département et la Région.
Le port de Bordeaux exporte par ailleurs un quartz d’une grande pureté préacheminé en intégralité par voie ferroviaire depuis le Lot et Garonne.

Cette filière comprend les matériaux de construction, ciment et laitiers (entrant dans le process de fabrication du ciment).
Bordeaux Port dessert ainsi en direct les utilisateurs finaux de la région Aquitaine et de l’agglomération de Bordeaux, où le secteur de la construction est en demande.
Les importations par voie maritime du laitier présentent aujourd’hui un schéma vertueux puisque la marchandise est, une fois débarquée, acheminée depuis Bassens jusqu’à proximité de Toulouse par la voie ferroviaire.
Trafic à forte valeur ajoutée pour la place portuaire, le trafic conteneurs est également le reflet de l’activité industrielle et commerciale du grand Sud-Ouest.
Le port de Bordeaux est le seul port de la Région Nouvelle-Aquitaine qui traite les activités conteneurs.
L’opérateur mondial de référence CMA CGM fait escale chaque semaine à Bassens avec un feeder connecté aux hubs européens, desservant ainsi plus de 300 ports du monde chaque semaine avec des lignes fiables, régulières et adaptées à la demande industrielle et commerciale.
Le terminal conteneurs de Bassens, à proximité immédiate de la ville de Bordeaux et des grands axes de communication, possède 10,5 m de tirant d’eau, 2 postes à quai conteneurs, 2 grues de forte capacité ainsi que des prises conteneurs.
Le passage portuaire en un clic, c’est au Port de Bordeaux !
L’ensemble des formalités du passage portuaire est simplifié : demande de place à quai, dédouanement, déclaration des droits de port… Le respect des réglementations est garanti par l’intégration complète de logiciels qui font référence dans leur domaine : VIGIEsip, CI5, DELTA
Chargez à Bordeaux et économisez :
Charger vos conteneurs à Bordeaux, c’est économiser sur le pré-transport, contribuer à la réduction de l’empreinte carbone du produit transporté, gagner du temps sur les délais de dédouanement, et contribuer à la fiabilité de la chaîne logistique. Le port de Bordeaux est également doté d’un Poste de Contrôle Frontalier au terminal de Bassens.


Filière historique et concurrentielle, la filière bois est constituée de 3 segments :
・Bois d’œuvre
・Bois d’industrie
・Bois énergie
Le terminal de Bassens accueille historiquement des acteurs du bois qui importent ou exportent des bois de toutes origines et pour tous usages.
Il peut s’agir de bois d’œuvre transporté principalement en conteneurs, du bois d’industrie pour alimenter les unités de production papetière de la région Nouvelle-Aquitaine et enfin du bois énergie – qui est un combustible sous forme de granulés ou plaquettes fabriqués à partir de rebus de l’industrie du bois.
Le Grand Port Maritime de Bordeaux dispose de solides atouts pour répondre aux défis de la logistique des pièces de grandes dimensions.
Trois de ses sites sont complémentaires pour la réception de colis lourds ou volumineux mais peuvent aussi accueillir de nouvelles activités industrielles, en lien avec les orientations économiques du territoire.
・Le Verdon : port en eau profonde, 12,50 m de tirant d’eau, 3 postes à quai, un hangar de 12 000 m², de vastes disponibilités foncières
・Parempuyre : terminal en rive gauche, à vocation industrielle à proximité de l’écoparc de Blanquefort
・Bassens : terminal au plus près de l’agglomération Bordelaise et des grands axes de communication
Aéronautique, aérospatial, industrie, éolien, énergie : le Grand Port Maritime de Bordeaux met son savoir-faire au service du transport des pièces de grande dimension, pour tous les secteurs d’activités.
Les infrastructures de Bordeaux Port offrent tous les équipements et services adaptés à la manutention de ce type de marchandises : grues et portiques de forte capacité, disponibilités foncières et entrepôts de stockage en bord à quai, résistance des quais adaptée, opérateurs portuaires expérimentés.

Bordeaux Port accueille environ 65 navires de croisière maritime par an, avec une offre adaptée aux différentes tailles de navires et aux centres d’intérêt des passagers, sur 3 sites :
Bordeaux centre, Parempuyre et Pauillac.
Bordeaux Port favorise le « slow tourism » et la découverte approfondie du territoire avec la possibilité de réaliser des escales de plusieurs jours ou sur plusieurs sites portuaires.
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Filières d’avenir
Les filières d’avenir accompagnent les transitions et évolutions du territoire et des acteurs du complexe industrialo-portuaire.
Nouveaux trafics du port de Bordeaux, les biocarburants et matériaux de seconde vie représentent déjà plus de 10% de son trafic et poursuivent une croissance significative de 10 à 15% chaque année.
Le biocarburant, produit à partir d’oléagineux réceptionnés par bateau ou par train, est transformé sur la zone industrialo portuaire avant d’être utilisé localement ou réexporté par voie maritime.
Ce trafic en progression représente entre 5 et 10% de son trafic annuel.
Nouvelle filière du port de Bordeaux, les matériaux de seconde vie comme les pneus broyés, le verre pilé ou la ferraille sont broyés et pilé dans le Sud-Ouest avant d’être exportés vers l’étranger où ils sont réutilisés comme matière première ou source d’énergie dans une logique d’économie circulaire.
Ces produits font l’objet d’expérimentation de relance du fret fluvial afin de faciliter leur acheminement vers le terminal de Bassens avant leur exportation.